« Taking Woodstock ! »

Publié le par journal-histoire

 

 

woodstock poster1

   « Trois jours de paix et de musique. Des centaines d'hectares à parcourir. Promène-toi pendant trois jours sans voir un gratte-ciel ou un feu rouge. Fais voler un cerf-volant. Fais-toi bronzer.Cuisine toi-même tes repas et respire de l'air pur".                                                                                                                                        Publicité officielle pour Woodstock 

 

Une histoire pas banale

Tout a commencé avec une petite annonce parue dans le Wall Street Journal . John Roberts et Joel Rosenman écrivaient des scénarios pour la télévision et recherchaient des idées novatrices à financer. L’annonce attira beaucoup de réponses, certaines pour le moins loufoques, dont une de Arthur Kornfeld et Michael Lang qui confie dans les Woodstock Diaries à propos des futurs producteurs : « Je pensais qu’ils étaient complètement fous ; ils n’avaient aucune idée de ce qu’ils projetaient de faire. ».

Ils partirent tout d’abord sur l’idée de retaper un studio d’enregistrement new-yorkais. Mais suite à de maintes discussions, et grâce à l’insistance de Lang, le projet d’un festival d’art et de musique leur apparut comme une évidence. Cette chimère pouvait devenir réalité.

 

Quelques temps plus tard, Lang trouva finalement un emplacement. Max Yasgur, un fermier, poussé par son jeune fils, accepta de louer son champ de 600 acres, situé à Bethel (petit village situé près de Woodstock). Les organisateurs lui offrirent 75 000 dollars. Une chose est certaine ; lorsque Max Yasgur signa le contrat stipulant que pas plus de 50 000 personnes se réuniraient dans son champ, il ne s’attendait sûrement pas à ce qu’il soit envahit par un demi million. Les organisateurs furent même contraints de louer les champs voisins.


billet-d-entr-e---woodstock.jpg

 

Entre temps Davis Bird, affichiste en vogue à l’époque, dessina l’affiche pour le festival. Mais celle-ci ne convenant pas, Arnie Skulnick la réalisa en toute simplicité ; une colombe posée sur le manche d’une guitare:Woodstock music festival poster

 

 

 

Les neufs mois de préparation allaient bientôt toucher à leur fin, et les artistes n’étaient pas encore choisis.

Rosenman, Roberts, Kornfeld et Lang pensaient que ce ne serait pas trop difficile de persuader quelques unes des rocks stars du coin, comme Bob Dylan, de participer à l’évènement.

Du vendredi 15 août 1969 au dimanche 17 août, le concert qui dévoila au grand jour des centaines de milliers de jeunes représentants de la culture hippie se déroula, non sans désagréments, mais avec un esprit de paix intensément riche et profond.

 

 

3 jours de festival

 

 

Vendredi 15 août 1969

 

Deux jours avant que le festival ne débute, 50 000 personnes étaient
déjà en train de camper sur le terrain, tandis que d’autres qui avaient leurs billets étaient coincés dans leurs véhicules à des kilomètres de là sur les routes bondées. Les embouteillages s’étalaient sur des centaines de kilomètres.
A ce moment là, la rumeur courait qu'un million de personnes étaient en route pour Woodstock. C’est alors que la décision fut prise de rendre le festival gratuit pour tous. De toutes manières les organisateurs n’eurent pas vraiment le choix, les jeunes ayant eux-mêmes arraché les clôtures. La grande majorité des artistes étant coincés dans les embouteillages, et par conséquent transportés par hélicopter, l’ordre de passage en fut modifié. 
        
Le groupe Sweetwater, chargé d’ouvrir le festival mais coincé sur la route, fut remplacé d’urgence par Richie Havens. Après trois rappels, les autres groupes n’étaient toujours pas arrivés.
Les artistes restaient accrochés à leur chambre d’hôtel, ou bien devaient être transportés jusqu’au site par hélicoptère à cause des embouteillages. Profitant de l’occasion, Swami Satchidananda, religieux indien renommé, adressa un message de paix à la foule.swami-satchidananda-woodstock.jpg

 


 


stevieStevie Wonder - My cherie Amour

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article